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Volume 14, Number 2 (2008)    
Myths in Canadian Foreign Policy/Les mythes dans la politique étrangère canadienne


Feature Essays

Canada’s Domestic Implementation of UN Sanctions: Keeping Pace?
Andrea Charron

Regional Strategic Subcultures? Canadians and the Use of Force in Afghanistan and Iraq
Justin Massie

Round Table: Myths in Canadian Foreign Policy

Table ronde: Les mythes dans la politique étrangère canadienne

 


Policy Comments


Canadian Foreign Policy: A Progressive or Stagnating Field of Study? 

Paul Gecelovsky and Christopher J. Kukucha

Reawakening Canada’s China Policy

Bruce Gilley  


Responding to Global China: Getting the Balance Right

Paul Evans


Book Reviews / Critiques de livres

“Here Is Hell”: Canada’s Engagement in Somalia

Review by Duane Bratt


Iraq: Preventing a New Generation of Conflict

Review by Tom Butko

Savage Century: Back to Barbarism

Review by Adam Chapnick


Intent for a Nation: What is Canada For?

Review by Scott M. Davy

Politics in North America: Redefining Continental Relations

Review by Daniel Drache


US Foreign Policy toward the Third World: A Post-Cold WarAssessment

 Review by Terry Kading


Canada’s Domestic Implementation of UN Sanctions: Keeping Pace?Top of Page


Andrea Charron

Most of the recent literature on UN sanctions has either concentrated on the UN decision-making process with regard to sanctions, or has assessed the actual impact of sanctions on conflict situations or humanitarian crises. Few stop to consider what happens between the Security Council’s mandate and Canada’s national implementation of sanctions. This paper seeks to address this gap by outlining Canada’s UN sanctions’ mechanisms and actors and to highlight just some of Canada’s domestic implementation of UN sanctions since 1947. Considering Canada’s enthusiastic support of UN sanctions generally, it is surprising how little attention is paid to its domestic machinery. This paper concludes that a propitious moment is upon Canada to review its domestic implementation record in light of the current pace and complexity of UN sanctions.

Les articles récemment parus sur les sanctions de l’ONU portent en général sur le processus décisionnel de l’ONU à cet égard ou sur leur effet sur les situations de conflit ou les crises humanitaires. Rares sont ceux qui se penchent sur ce qui se passe entre le mandat du Conseil de sécurité et la mise en application de ces sanctions par le Canada. Or, c’est justement le sujet de cette
communication qui examine les mécanismes et agents canadiens d’application des sanctions de l’ONU et quelques exemples de l’action du Canada en la matière depuis 1947. Sachant l’enthousiasme avec lequel le Canada soutient habituellement les sanctions de l’ONU, il est surprenant que l’on ne s’inquiète pas plus des mesures que prend notre pays à leur égard. L’auteur conclue qu’étant donné le rythme auquel ces sanctions, toujours plus complexes, se multiplient, il serait utile que le Canada se penche sur son bilan dans ce domaine.


Regional Strategic Subcultures? Canadians and the Use of Force in Afghanistan and IraqTop of Page

Justin Massie

Are there discernible, distinctive, regional subcultures in Canada regarding the use of military force? This paper seeks to provide a tentative answer to this question using survey data drawn from public opinion polls conducted between 2001 and 2007. The objectives of the paper are to identify regional cultural differences pertaining to the use of force internationally, or a lack thereof, as well as toexplore their alleged cultural-political foundations from a sociological perspective. Three potential regional strategic subcultures are discussed: Quebec’s pacifism, English-Canada’s Anglo-Saxonism, and Alberta’s continentalism. The paper finds evidence suggesting the existence of regional attitudinal patterns regarding the use of force, which do not, however, preclude the existence of a pan-Canadian strategic culture.

Peut-on discerner au Canada des caractéristiques régionales quant au recours à la force militaire? L’auteur s’efforce de répondre à cette question à l’aide de sondages d’opinion réalisés entre 2001 et 2007. Il tente de voir s’il existe des différences culturelles régionales concernant le recours à la force à l’étranger et si celles-ci auraient, sociologiquement parlant, des origines politico-culturelles. Il se penche ainsi sur trois sous-cultures stratégiques régionales: le pacifisme du Québec, l’anglo-saxonisme du Canada anglais et le continentalisme de l’Alberta. Il conclue qu’il existerait en effet des tendances régionales mais que celles-ci n’excluraient pas l’existence d’une culture stratégique pan-canadienne..


ROUND TABLE: MYTHS IN CANADIAN FOREIGN POLICY/TABLE RONDE : LES MYTHES DE LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE CANADIENNETop of Page

 

De nombreuses idées pouvant être considérés comme des « mythes » émaillent le discours sur la politique étrangère canadienne. Quelles sont les plus révélatrices? Quels sont leurs effets? Quelles visions du monde reflètent-ils ou quels intérêts défendent-ils? Ce dossier explore la notion de mythe en politique étrangère canadienne selon trois perspectives théoriques différentes. David G. Halgund et Tudor Onea démontent la logique du réalisme néoclassique en centrant leur analyse sur les mythes du « sacrifice des intérêts canadiens » et du « contrepoids ». Justin Massie et Stéphane Roussel soutiennent, à partir du point de vue libéral-constructiviste, que les mythes du « royaume pacifique », du « champion du maintien de la paix » et du « médiateur » contribuent au renforcement de l’identité canadienne et servent ainsi des impératifs d’unité nationale. Enfin, Samantha Arnold s’intéresse au mythe du « partenariat scientifique Blancs-Autochtones » dans la formulation de la politique arctique du Canada, ceci en ayant recours à une approche critique.

Many ideas which can be considered “myths” are part of the discourse on Canadian foreign policy. Which ones are the most revealing? What are their impacts? Which visions of the world do they reflect, or what interests do they protect? This special section explores the concept of myth in Canadian foreign policy from three different theoretical perspectives. David G. Halgund and Tudor Onea examine the logic of neoclassical realism by focusing on the myths of the “sacrifice of the Canadian interests” and of “counterweight.” Justin Massie and Stéphane Roussel argue, from the liberal-constructivist perspective, that the myths of “peaceful kingdom,” “champion of peacekeeping,” and “mediator” contribute to the strengthening of Canadian identity and serve the needs for greater national unity. Finally, Samantha Arnold discusses the myth of the “Native-White scientific partnership” in the development of Northern policy in Canada, by using a critical approach.

Introduction : Les mythes en politique étrangère canadienne : Les premiers pas d’un débat interparadigmatique
Stéphane Roussel et Heather Smith

Sympathy for the Devil: Myths of Neoclassical Realism in Canadian Foreign Policy

David G. Haglund and Tudor Onea

Au service de l’unité : Le rôle des mythes en politique étrangère canadienne

Justin Massie et Stéphane Roussel

Nelvana of the North, Traditional Knowledge, and the Mythical Function of Canadian Foreign Policy

Samantha Arnold